L'Office de Tourisme du Solrézis vous accueille sur la page des légendes...

 
  

    LES LÉGENDES DU SOLRÉZIS ET DES ALENTOURS...
    


    
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    L’Histoire...

    Les pierres Martines sont géologiquement des grès landéniens. Historiquement, ce sont des menhirs. Ces monuments druidiques ont conservé leur destination jusqu’à l’époque franque, où ils servaient encore de lieu de ralliement pour les assemblées du Mallum, l'ancien tribunal des Mérovingiens devenu lieu de justice, situé en un endroit élevé.

    De nombreuses personnes âgées assurent qu'il y avait autrefois quatre ou cinq pierres qui, avec celle qui a été déplacée, étaient disposées en cercle autour de la pierre principale. Les propriétaies d'antan des lieux affirmaient que quatre pierres plus petites formaient un cercle de près de 3 mètres de rayon autour de la plus grande. Ce sont trois d'entre elles qui furent vendues en ville pour en faire des pavés.

    On remarquera que les Pierres Martines se trouvent dans un alignement parfait avec le village de Floursies, la pierre de Dessus-Bise de Sars-Poteries et la pierre qui tourne, de Sivry, marquant le tracé d’une vieille route gauloise qui, de Bavay, se dirigeait vers Givet.

SOLRE LE CHATEAU... LES PIERRES MARTINES

LES PIERRES MARTINES

    A 1 Kilomètre de la ville sur la route de Liessies, à gauche dans une prairie, on aperçoit les pierres Martines (Monument Historique). Elles étaient cinq pierres, puis trois, mais ne sont plus que deux aujourd’hui, la troisième ayant été brisée au siècle dernier pour empierrer la route !

    La Légende...

    On conte que Saint Martin, alors qu’il était soldat des légions de l’Empereur romain Constance, s’y arrêta pour se reposer. Il se serait appuyé sur l’une de ces pierres, qui aurait conservé la marque de son dos. On aperçoit effectivement une sorte de concavité sur toute la longueur de la pierre.
    La Légende s’explique... Saint Martin fut un grand destructeur de temples païens. Là où il n’y avait que des pierres pour témoigner encore du culte des druides, il en fit des autels du Christianisme. Le peuple écouta son enseignement, et fit comme lui, même dans les endroits où le saint n’était pas passé. C’est ainsi que le souvenir de Saint Martin est resté attaché en France à d’innombrables fontaines ou mégalithes, comme pour les christianiser.
    Ceci dit, il est certain tout de même que Saint Martin, légionnaire chargé de repousser l’invasion barbare, a parcouru nos régions du Nord.
    Il ne faut pas oublier en effet que l’épisode du manteau partagé avec un pauvre se situe aux portes d’Amiens. Les paysans affirmaient jadis que le menhir grossissait d’année en année. Mais depuis que les archéologues l’ont mesuré soigneusement, sa croissance s’est arrêtée.
    
   Une variante...

    Il faut ajouter à la légende une variante qui a cours encore auprès de la population des environs : la grande pierre aurait été apportée par St-Martin quand il vint évangéliser la contrée, et c'est du haut de sa plate-forme qu'il prêchait la nouvelle doctrine et exhortait la foule ; on montre les empreintes laissées par ses doigts crispés lorqu'il chargea le lourd monolithe sur ses épaules

    Les autres...

    Une version raconte que Saint Martin apporta la pierre centrale et que cette dernière, par l'effet de la chaleur surnaturelle dégagée par l'évangélisateur, aurait gardé l'empreinte de son dos...

    Une autre croyance précise qu'il ne fallait pas ramasser les morceaux de cailloux autour des Pierres Martines de peur de se brûler...

    Au siècle dernier, on disait encore que, lorsqu'on essayait de casser un morceau des Pierres Martines, le doigt se mettait à saigner...

    Les paysans affirmaient aussi que le menhir grossissait avec les années...

    On raconte qu'à la Sainte Catherine, les pierres s'entrouvent pour laisser la place à un escalier éblouissant qui s'enfonce sous la terre vers un trésor amassé là depuis des siècles. On peut y descendre, mais il faut prendre la peine de le faire en récitant dix fois de suite la même formule conjuratoire et de ressortir avant la dernière récitation, moment où la pierre se referme. Le phénomène passe pour se reproduire une seconde fois, à la Noël, tout le temps que sonnent les cloches de Solre le Château pour annoncer la messe...

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