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DOURLERS... UN PONT... UN MUR... UN AQUEDUC ROMAIN
Construction romaine
À 500 mètres au nord de léglise, on voit les ruines dun
mur qui borne le chemin vicinal sur une vingtaine de mètres : cest le mur
dAyduc ou mur des Sarrasins. Ces ruines, larges dun mètre, sélèvent
à près de 2 mètres au-dessus du chemin. Ce sont les restes dun aqueduc romain qui
franchissait le ruisseau de la Bracquenière. L'ouvrage alimentait en eau potable Bavay à
partir de la fontaine de Floursies. Plus à louest, la base de laqueduc
affleure laxe des chemins sur près de 60 mètres.
Les vieilles murailles de Bavay étaient aussi appelées Murs des
Sarrasins.
A Saint-Rémy-du-Nord, au lieu-dit La Cavée, on peut voir les vestiges
de l'aqueduc. Ils portent eux aussi l'appellation mur des Sarrasins. Et on en voit encore
des restes de ci de là, notamment à Limont-Fontaine où on le nomme Buse des Sarrasins.
Pourquoi le terme Sarrasin ?
A la vue des témoignages et des vestiges, on pencherait pour une explication claire :
sarrasin = romain...
Mais... les Sarrasins ne sont jamais venus dans notre région. Pourquoi ce terme alors ?
Il faut chercher une solution dans la littérature épique et romanesque du Moyen-Age qui
se trouve baignée par les Sarrasins, synonyme de païens. Le mot engloberait les Romains
et surtout tous les occupants de notre pays avant la christianisation...
Intéressante explication, non ?
Le mot sarrasin, au Moyen-Age, aurait rapidement pris un sens péjoratif : le sarrasin,
c'est l'ennemi... Et comme on lui a associé une idée d'ancienneté, il aurait été
utilisé pour qualifier tout ce qui est en ruine, très vieux, difficile à dater.
D'après J. d'Outremeuse, B. Coussée et A. Doppagne |
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